I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include: * How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating" the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list * Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the FDC process to cut WMFR's funding * Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
1. Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
2. Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
3. Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
4. Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
5. La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
________________________________
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
Chris do we have an EN copy of the timeline.
2017-07-11 16:25 GMT-06:00 Chris Keating chriskeatingwiki@gmail.com:
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
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- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/ wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/ wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
Hi James,
We are working on a translation, but are quite exhausted as recent events develop.
Sorry for the delay…
Nattes à chat / Natacha
Le 12 juil. 2017 à 00:47, James Heilman jmh649@gmail.com a écrit :
Chris do we have an EN copy of the timeline.
2017-07-11 16:25 GMT-06:00 Chris Keating chriskeatingwiki@gmail.com:
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/ wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/ wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
-- James Heilman MD, CCFP-EM, Wikipedian
The Wikipedia Open Textbook of Medicine _______________________________________________ Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
I am not closely familiar with the issuse at WMFR right now, and I would suggest that those here that speak French probably already have a strong view on this, and those who do not probably do not know enough to have an educated view on what is happening. With that being said, if WMFR staff are being harassed, abused, or otherwise threatened by members of the community, I am glad that the chapter is looking after it's staff and taking steps to protect them. Let us just hope that such measures are not also used to stigmatise or silence those who have offered reasoned criticisms of the chapter board's actions.
Cheers, Craig
2017-07-12 9:24 GMT+10:00 Natacha Rault n.rault@me.com:
Hi James,
We are working on a translation, but are quite exhausted as recent events develop.
Sorry for the delay…
Nattes à chat / Natacha
Le 12 juil. 2017 à 00:47, James Heilman jmh649@gmail.com a écrit :
Chris do we have an EN copy of the timeline.
2017-07-11 16:25 GMT-06:00 Chris Keating chriskeatingwiki@gmail.com:
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
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So this is the translated part stopping in may 2017 (recent developments not included)
Sorry for the presentation, not really pretty, and surely a lot of mistakes left: it has not been reviewed.
Natacha / Nattes à chat
Title This website takes its inspiration from the one developped by Molly White (User:GorillaWarfare) during the WMF crisis between 2014 and 2016. In order to explain the situation Wikimedia France (WMFR) is going though during summer 2017, a group of dedicated members designed this time line of events. Some of the links point to general discussion lists of the association that can only be accessed by members of WMFR.
October 1, 2013 Nathalie Martin announced as executive director Christophe Henner announces the apointment of Nathalie Martin as ED, effective October 1. The WMFR board allows a high degree of autonomy to the director. She is handed over the management of HR issues and employees. All the future recruitments are handled directly by her without the board having any influence in the process.
Annoucement on discussion lists (restricted access) : https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2013-08/msg00000.html https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2013-08/msg00000.html
January 6, 2014 Departure of Carol Ann, in charge of education and research Since then, she has been denied allowed membership.
April 14, 2014 Adrienne Alix, program Director, leaves following her recruitment as campaign coordinator at the Quadrature du Net
may 24, 2014 FDC recommendation Requested amount : €600,000 ($826,062) Allotted amount: €600,000 ($826,062) Allotted amount in 2013 : €400,155 ($525,000)
The FDC (Fund Dissemination Committe) is a committee constituted by wikimedian volunteers who evaluate and allot funding to local chapters. The recommandations of the FDC serve as a basis to the WMF board to vote the allocation of the funds to chapters. In 2014 the FDC recognizes the scope of the work done by the WMF and allocates all requested funds. nevertheless, it underlines the fact that the most impactful projects are the ones costing less, and that Wikimedia France does not raise funds outside of the Wikimedia movement. It also expresses concern on the program extension in Africa like Afripedia, that could hinder development of local communities. FDC (en) https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Funds_Dissemination_Committee https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Funds_Dissemination_Committee
February 1., 2015 Sébastien Baijard, responsible of fundraising leaves.
February 2, 2015 Recruitment of Cyrille Bertin as finance and particpation advisor Nathalie Martin recruits Cyrille Bertin, her husband.
May 14, 2015 FDC recommendations Requested amount : 600 000 € Allotted amount : 540 000 €
The FDC appreciates innovative initiatives like Wikicheese, the increase in membership and local groups. However, it raises concern about the increase of 20% of the budget dedicated to staff. The FDC points to the difficulty in expressing strategy in concrete terms, and the ambitious objectives which look as hard to achieve. Finally, it suggests to tackle gender inequality between men and women.
May 11, 2016 Christophe Henner announces his election to the Wikimedia foundation Board of trustess, and his resignation as president of Wikimedia France. (source : https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-05/msg00014.html https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-05/msg00014.html and https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-05/msg00021.html)9) https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-05/msg00021.html%299%29 restricted access
May, 15 2016
FDC recommendation The FDC recommends that WMFR concentrates on a few high impactful projects rather than achieving limited impact on numerous projects. It underlines that the online impact as measured by the metrics does not correcpond to what one could expect. It also recommends to assess the sustainability of local communities once the project is over. The WMFR dependency on APG grants is stressed once more, and a diversification of sources of funding is recommended, as well as more use of in-kind contributions. The FDC advises the promotion of regional projects and the development of local communities, citing the Summer of regions (l'Eté des régions) as example. It upraises online survays, but expresses doubts that the result are being efficiently used. https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/FDC_recommendations/2015-2016_rou... https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/FDC_recommendations/2015-2016_round_2 https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Proposals/2015-2016_round_2/Wikim... https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Proposals/2015-2016_round_2/Wikim%C3%A9dia_France/Staff_proposal_assessment
May 24, 2016 The WMFR Board elects Emeric Vallespi as new president (he was formally vice president).
June 27 2016
Bandeau Gate
Banner gate there is a possibility to place banners atthe top of all wikimedia projects. Rules define the wa these banners can be put in place. Only the WMF or the community can ask for one of these banners to be put up on the website. The WMFR president and director have taken the initiative of putting up such a banner. This banner has been deployed without community consultation, and the French cly.ommunity had it removed swiftly. Benoît Prieur resigned from the WMFR Board following the refusal of the diretor and president to admit their responsibility in the affair. The discussions on the list are tense and threatening during and in the aftermath of the affair.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Le_Bistro/27_juin_2016#Bandeau_... https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Le_Bistro/27_juin_2016#Bandeau_et_page_sur_la_privatisation_du_domaine_public
August 31, 2016 Jules Xénard is recruited as outreach and community liaiser Jules Xénard annnounces his recruitment as community engager (he is the contact person between community and the wikimedians). Previous to that he was working as project manager in education in the context of his civic service.
https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-08/msg00061.html https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-08/msg00061.html.
August16, 2016 Anne-Laure announces her departure from Wikimedia France https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-08/msg00020.html https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2016-08/msg00020.html
October 26, 2017 : General Asembly 5 candidates to the board present themselves under the banner "TOM" (Transparency, Openess and Diversity for the association). They point to what they felt were critical issues. No candodate was elected, but the two highest scores reached 75 voices. Pierre Selim is elect Elected: Manuel Fauveau (79), Marie-Alice Mathis (86), Jean-Frédéric Berthelot (86), Caroline Becker (89), Samuel Le Goff (90), Pierre-Selim Huard (95) Not elected: Anne Baumstimler (53 voix), Dominique Cambrésy (63), Lucas Lévêque (68), Natacha Rault (75), Marin Dubroca-Voisin (75), Résultats et compte rendu de l'AG 2016 Présentation of candidates (French): https://membres.wikimedia.fr/Assembl%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale/octobre_2016/... https://membres.wikimedia.fr/Assembl%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale/octobre_2016/AGO#elections Résults: https://membres.wikimedia.fr/Assembl%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale/octobre_2016/... https://membres.wikimedia.fr/Assembl%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale/octobre_2016/PV https://membres.wikimedia.fr/Assembl%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale/octobre_2016/... https://membres.wikimedia.fr/Assembl%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale/octobre_2016/PV
October 2017 Nathalie accepts to hire Antoine Lesieur as a trainee for summer 2017 to work on lobbying. In the meantime Antoine becomes the president of a new political movement https://www.poledesjeunesreformateurs.com https://www.poledesjeunesreformateurs.com/
November14, 2016 The discussion list is moderated before publication
The mail announcing the new method of moderation " During the general assembly, the violence of the exchanges on the discussion llists was evoked. The direction decided that messages on this list would be moderated before publication. The messages voilating the code of use for discussions lists will be rejected" The code of conduct: La charte : https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikim%C3%A9dia_France/Documents/Charte_d%27u... https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikim%C3%A9dia_France/Documents/Charte_d%27utilisation_des_listes_de_discussion_de_Wikim%C3%A9dia_France The moderation progressively becomes a tool of censorship, rejecting numerous messages under the motive that they contain reference to an employee or criticism concerning the direction (as in the case in june 2017 for an annoucement of the group in Lyon called cabale lyonnaise)
December 2016 Benoit Prieur receives by mail a letter with threats of a legal procedure from the law firm Hugot, mandated by the CA then in place. As he was often absent from his home at that moment, he did not go and fetch the registered letter that was sent to him. In january 2017, he receives the letter that has been sent to him a second time.
January 2017 Emeric Vallespi becomes a mentor for Antoine Lesieur's politcal party (https://www.poledesjeunesreformateurs.com/nos-soutiens) https://www.poledesjeunesreformateurs.com/nos-soutiens%29. Emeric does not present any COI declaration to the internal assessment group within Wikimedia France.
January 14-15, 2017 Strategy week end The meeting is held with members of the board, employees and referents. Referents represent local regional gor thematic oups within Wikimedia France and are chosen within the groups and validated by the board. List of referents https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikim%C3%A9dia_France/Groupes_de_travail#Gro... https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikim%C3%A9dia_France/Groupes_de_travail#Groupes_th.C3.A9matiques
January 16, 2017 Harmonia quits Wikimedia France Harmonia, who is a very active member of Wikimedia France, quits the association during the week-end following an altercation with the Director and the President, which mainly concerned the fact taht the diversity code of conduct adopted within the Wikimedia movement was not respected. Several months afterwards, Harmonia publishes a public explanation of what happened during the startegy week end (In French): https://t.co/NqbsCQSdeq https://t.co/NqbsCQSdeq. Harmonia was referent for the Wikidata group and organized Wikidata workshops in the offices of Wikimedia France in Paris. Since she resigned from her referent role, she still organizes the workshops outside of the association. The director asked an employee to organize other workshops in paralel, competing with Harmonia's.
January 29, 2017 Envel Le Hir resigns from his referent group in Rennes without giving any explanation. (restricted access) https://lists.wikimedia.fr/arc/rennes/2017-01/msg00030.html https://lists.wikimedia.fr/arc/rennes/2017-01/msg00030.html
February 16, 2017 Investigation procedure for harrassment On the 11th of May, Emeric confirms in a mail sent on the WMFR discussion lists that he has learnt on the 16th of february that a WMF investigation procedure on harrassment has been launched by the Wikimedia Foundation on the behalf of Harmonia. Caroline Becker, at he time member of the board, was allegedly heard by the WMF in the context of this investigation. (restricted access) https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2017-05/msg00032.html https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2017-05/msg00032.html Emeric indicates that a WMF employee allegedly told him thet "Wikimedia France is risking the revocation of the Grant agreement (by the means of which Wikimedia France can ask for grants and employ 10 people) and underlines that this has been confirmed to Harmonia, without putting the association in copy of the mail.Several other persons of the WMF were involved in the discussions relative to the investigation on harrassment facts. These persons were questioned afterwards (in particular during the WikimediaCon in Berlin) and only replied that their lawyer advised them not to say anything concerning this matter.
February 19, 2017 Pierre-Antoine Le Page resignation announced In charge of regional development and Summer of regions, Pierre-Antoine quits Wikimedia France after three years in this position. A passionate advocate of open source and common goods in general, he indicates that he is not quitting the Wikimedia movement and wishes to continue his implication in a different way.
February 21, 1027 Caroline Becker member of the WMFR Board resigns The resignation is not announced on the discussion lists. Edouard Hue, member of the board, modifies the mate pages listing the members of the board: https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France%2FGouvern... https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France%2FGouvernance%2FConseil_d%27administration&type=revision&diff=16350029&oldid=16346591 In May, Emeric Vallespi, presiident of the board, provides an explanation for Caroline's resignation. He indicates that Caroline was sollicited by the Wikimedia Foundation in the context of the investigation concerning alleged harasssment of Harmoina. He writes: "At no moment did Caroline, member of the board notifiy teh association of the exixtence of such an investigation, although it jeoparduzes the existence of the association, and to which she proviided assistance. Thie harm is further aggravated by tha fact that Nathalie Martin, the director of the association is tarheted in the procedure as well. As memver of the board, Caroline is also the employer of the director, and has to respect legaé processes to guarantee her protection. After such an serious misconduct, the relationship of trust being broken, Caroline Becker could not anymore remain a member of the board. She preferred to resign before the launching of a revocation procedure was enacted. " https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2017-05/msg00032.html https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2017-05/msg00032.html Quote: "The recent maili doncerning the fundraising has largely surprized, and what's more deeply saddened me." She indicates she resigned mostly so that she could avoid supporting the critics towards the FDC. the association loses a valuable intermediary with the foundation, Caroline being a member od the Grant Advisory Committee, which evaluates the funding requests linked to projects and events. https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:PEG/Grant_Advisory_Committee https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:PEG/Grant_Advisory_Committee
March 2017 Nathalie and Emeric joign the political movement "En marche Poissy" No conflict of interest had been declared to Wikimedia France. It will be confirmed on May 1., 2017 that no declaration of COI has yet been issued. A press release is published by the twitter account @EM78_72 (12th circonscription of the Yvelines department), but it seems to be date from Mya 19th.
March - April 2017 WMFR Lobbying campaign "For free knowledge" directed by Emeric The campaign aimed at questioning candidates to the presidential elections to make them adopt an official position in their program concerning the free sharing of knowledge. https://www.wikimedia.fr/2017/03/17/pour-la-connaissance-libre-2017-interpel... https://www.wikimedia.fr/2017/03/17/pour-la-connaissance-libre-2017-interpellons-les-candidats-a-lelection-presidentielle/
March 7, 2017 Manuel Faveau resigns from the WMFR Board https://twitter.com/K_rho/status/860246713487036417bv https://twitter.com/K_rho/status/860246713487036417bv The resignation is not announced on the general discussison list, although Edouard Hue, member of the board modifies the meta page listing the board members: https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France%2FGouvern... https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France%2FGouvernance%2FConseil_d%27administration&type=revision&diff=16389793&oldid=16350029 Some questions are asked via Twitter : https://twitter.com/tom_WMFr/status/840187724896296960 https://twitter.com/tom_WMFr/status/840187724896296960 Manuel does not give a public explanation to his resignation. According to Emeric, his resignation is due to personnal reasons only and not to a disagreement with the head of the association (https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2017-05/msg00032.html) https://lists.wikimedia.fr/arc/discussions/2017-05/msg00032.html%29. However, manuel also resigns from his position of board member of Vikidia. He justifies his Vikidia resignation as a move to avoid any negative consequances for Vikidia given the tight rellationship between WMFR and Vikidia, following his resignation from the WMFR board.
Jonathan Balima is recruited as accountant (to be sourced)
March 31. to April 2, 2017 Absence of the president and the director at the Berlin Wikimedia Con The annual meeting of Wikimedia organisations takes place in Berlin. https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia_Conference_2017 https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia_Conference_2017 This year, 300 persons gather to attend, 2 persons from each organisaiton and several other members of local boards to discuss the futiure of the Wikimedia movement. The associations usually chose representants from their board (often the president) and membres of the staff (often the director). Neither Nathalie nor Emeric participate, they are both at an event called Moustics http://moustic.info/2017/wakka.php?wiki=PagePrincipale http://moustic.info/2017/wakka.php?wiki=PagePrincipale The representants of Wikimedia France are Pierre Selim, Xavier and Cyrille.
Cyrille Bertin, spouse of the director becomes Secretary general (equivalent to COO) He is appointed as secretary general, in charge of the management of the paid staff, finance and accounts. The information is not announced on the general Wikimedia France discussion list. Nevertheless the information is added on Meta by "Lundi Novembre" : https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France/Gouvernan... https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France/Gouvernance&diff=16546225&oldid=16414093 The FDC expresses concerns over the recent revision of the staffing model of wikimedia France, where 9 employees are placed under direct supervision of a secretary general (COO) which is the sole position reporting directly to the executive director. No motivation is expressed to justify the need for WMFr to have two executive managers for such a small number of employees.
List of staff on meta meta : https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France/Gouvernan... https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France/Gouvernance&diff=16546225&oldid=16414093 FDC Recommandations : https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Grants:APG/FDC_recommendations/... https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Grants:APG/FDC_recommendations/2016-2017_round_2/fr&oldid=16880871#Wikim.C3.A9dia_France
April 7, 2017 Xavier Cailleau, responsible of institutional relations, previously a member of management is "moved" to "strategical support. The information is not given on the general discussion list. On the other hand, "Lundi Novembre" adds the information to meta: https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France/Gouvernan... https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France/Gouvernance&diff=16546225&oldid=16414093
April 24, 2017 Pierre-Selim resigns from the Wikimedia France board The information is not posted on the general discussion list. Pierre-Selim himself will post the changes in the status of the board on meta on April 28: https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France%2FGouvern... https://meta.wikimedia.org/w/index.php?title=Wikim%C3%A9dia_France%2FGouvernance%2FConseil_d%27administration&type=revision&diff=16653590&oldid=16389793
May 1, 2017 Confirmation of the absence of COI declaration made by Emeric relating to the legislative elections It has been confirmed (a posteriori) that on May 1 2017, no COI declaration has yet been made by Emeric to the Wikimedia France board relating to his future candidature to the legislative elections
May 2, 2017 Jean-Fred resigns from the Wikimedia France board and two new members are added This is the 4th resignation from the board in less than 3 months. The resignations are all mentioned together on the discussion list by Emeric. No eventual questioning of the board is done, the criticisms center on the individuals who have resigned. In the same message, Emeric announces that the board has designated two persons from outside of the movement and of the association (Florence Raymond and Louise Merzeau) to compensate for the departure of board members (Emeric will later state that co-optations were considered before people resigned to fill in administrator positions left vacant at the 2015 GA). The two new board members are presented to the association members, but no Wikimedia username is given. Since then, neither one has posted on the lists to share with the members. By looking up the changes to Wikimembre (https://membres.wikimedia.fr/D%C3%A9cision:2016-2017 https://membres.wikimedia.fr/D%C3%A9cision:2016-2017 ), project usernames are Floraymond for Florence Raymond and Mediolog for Louise Merzeau.
TRANSLATION IN PROCESS FOR THE REST OF THE DOCUMENT
Le 12 juil. 2017 à 00:47, James Heilman jmh649@gmail.com a écrit :
Chris do we have an EN copy of the timeline.
2017-07-11 16:25 GMT-06:00 Chris Keating chriskeatingwiki@gmail.com:
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/ wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/ wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
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The Wikipedia Open Textbook of Medicine _______________________________________________ Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
Everything else aside, the apparent fact that the ED of WMFr hired her husband in any capacity is a clear sign of serious dysfunction and poor governance controls. If the association has had half its board resign and is accusing Anthere and Christophe Henner of misconduct, it suggests that WMFr's dysfunction has become terminal.
2017-07-12 1:34 GMT+01:00 Natacha Rault n.rault@me.com:
So this is the translated part stopping in may 2017 (recent developments not included)
I had a bit of spare time this morning so I've translated part of May (below).
4 May 2017
Explanation of the number of resignations from the Board
Emeric Vallespi writes an email, in the name of the Board, explaining the resignations and denying any governance problems. He refers explicitly to the origin of the resignations as "an exceptional threat to the organisation due to non-respect of the obligations in civil and criminal law upon the leaders of the association" not as "political dissension within the Board".
5 May 2017
Explanation from Caroline Becker of her resignation
In response to Emeric's email, @K_rho (Caroline), former member of the Board, posts her account of her resignation on Twitter, pointing out that a disagreement on the governance of the association was at the source. She adds to her tweet a copy of the resignation mail she sent to the board of directors on February 21.
8 May 2017
Emeric is a candidate in the legislative elections
Emeric is officially announced as a "candidat suppléant" to the French National Assembly for the En Marche party. Information is not provided on the general discussion list by management. Mathis, an ordinary member, will inform the members of this situation on May 25th.
(Translation note: "candidat suppléant" is a kind of 'substitute candidate' that is not commonplace outside of France. My understanding is that each party nominates a candidate and a substitute candidate for each district. If the party wins the seat then the candidate enters the legislature. If the successful candidate can no longer serve, e.g. because of death or appointment as a government minister, the "suppleant" takes over as the legislator for that district.)
11 May 2017
Wave of unsubscriptions from the list
In the afternoon, a large number of members and contractors of the association are unsubscribed from the discussion list by its administrator. At the same time, administrator access to the CiviCRM system is removed from the few "ordinary" members who had access to it.
11 May 2017
Émeric sends an email on the mailing list accusing 3 of the resigning board members of putting the association in danger. The resignations, according to him, are part of a more general conspiracy. In this mail we learn that an investigation for harassment was opened by the Wikimedia Foundation on February 16, 2017, which was subsequently abandoned.
12 May 2017
Views from Wikimedia Argentina
Anna Torres, executive director of Wikimedia Argentina, complains of the negative implications of the words used by Wikimedia France to describe the Argentine MOOC within the FDC discussion
"We are very surprised and unhappy by your negative reference to our work in the discussion of your staff assessment."
The phrases used do not emanate from the WikiMOOC team, but are potentially harmful to them, while the Argentine MOOC team has shown its support for the project.
14 May 2017
The Funds Dissemination Committee (FDC) considers the grant application from Wikimedia France very negatively
Amount requested: 686 000 € Amount recommended by the FDC: 343 000 € Amount allocated the previous year: 570 000 €
The FDC considers Wikimedia France's grant application very negatively. It recommends allocating 50% of the funds requested because the results are not commensurate with the funds received, as explained in the two previous recommendations of the FDC. It also believes that the potential for significant, clear and measurable results from this year's bid is not sufficient to qualify for the requested funding. In addition, the FDC is concerned about the recent developments in the organization of the association and its governance (many resignations of employees and members of the Board, a two-headed system at the management level, etc.). The FDC recommends that Wikimedia France undertake a review of its governance.
In commenting on the FDC's recommendation, Nathalie (the association's director) says:
"This is not a problem of communication, or mediation ... it is an organizational dysfunction (of the FDC - Editor's note) but that is not attributable to Wikimedia France."
She goes on to say:
"When some people realized that the investigation (for harassment - editor's note) was not credible as initially announced, because it did not answer to any fair and transparent process. It was abandoned and replaced by an an outrageously negative assessment that goes so far as to worry about the sustainability of Wikimedia France! This assessment has influenced the FDC's proposal to cut [the grant], since the figure put forward by the volunteers is based on the study done by employees of the Foundation."
Note: The FDC is a committee made up of volunteers who are part of the Wikimedia movement.
Édouard, on behalf of Wikimedia France indicates on the discussion page for the recommendation,
"it seems to us the Fund Dissemination Committee is overstepping its bounds when it makes the funding of an affiliate contingent on its evaluation of their organisational structure. Indeed, operational organisation of the staff is the employer’s exclusive prerogative."
15 May 2017
Meeting of local groups
Local group volunteer coordinators are invited to a "live chat time" on the association's Mumble "so that [we] are not put in difficulty by the questions of the members of our respective groups." Pyb, Mathis and Vigneron (late) are there; from the board of directors and management are Samuel, Floflo, Marie-Alice, Nathalie and Cyrille. This discussion session eventually turns into Pyb's request, supported by Mathis, for the resignation of the Board and the organization of a special General Assembly, as a prerequisite for any discussion.
After failing to explain the reasons for the 40% resignation of the Board of Directors and in light of the recommendations issued by the FDC, several people suggested that a new General Assembly would be necessary to elect a new Board of Directors. The current Board of Directors refuses.
Hi Chris,
Great, thank you! I’ve integrated some parts as another person was translating this morning.
A first version of the TL in english should be made available today.
Kind regards
Natacha
Le 12 juil. 2017 à 10:14, Chris Keating chriskeatingwiki@gmail.com a écrit :
2017-07-12 1:34 GMT+01:00 Natacha Rault n.rault@me.com:
So this is the translated part stopping in may 2017 (recent developments not included)
I had a bit of spare time this morning so I've translated part of May (below).
4 May 2017
Explanation of the number of resignations from the Board
Emeric Vallespi writes an email, in the name of the Board, explaining the resignations and denying any governance problems. He refers explicitly to the origin of the resignations as "an exceptional threat to the organisation due to non-respect of the obligations in civil and criminal law upon the leaders of the association" not as "political dissension within the Board".
5 May 2017
Explanation from Caroline Becker of her resignation
In response to Emeric's email, @K_rho (Caroline), former member of the Board, posts her account of her resignation on Twitter, pointing out that a disagreement on the governance of the association was at the source. She adds to her tweet a copy of the resignation mail she sent to the board of directors on February 21.
8 May 2017
Emeric is a candidate in the legislative elections
Emeric is officially announced as a "candidat suppléant" to the French National Assembly for the En Marche party. Information is not provided on the general discussion list by management. Mathis, an ordinary member, will inform the members of this situation on May 25th.
(Translation note: "candidat suppléant" is a kind of 'substitute candidate' that is not commonplace outside of France. My understanding is that each party nominates a candidate and a substitute candidate for each district. If the party wins the seat then the candidate enters the legislature. If the successful candidate can no longer serve, e.g. because of death or appointment as a government minister, the "suppleant" takes over as the legislator for that district.)
11 May 2017
Wave of unsubscriptions from the list
In the afternoon, a large number of members and contractors of the association are unsubscribed from the discussion list by its administrator. At the same time, administrator access to the CiviCRM system is removed from the few "ordinary" members who had access to it.
11 May 2017
Émeric sends an email on the mailing list accusing 3 of the resigning board members of putting the association in danger. The resignations, according to him, are part of a more general conspiracy. In this mail we learn that an investigation for harassment was opened by the Wikimedia Foundation on February 16, 2017, which was subsequently abandoned.
12 May 2017
Views from Wikimedia Argentina
Anna Torres, executive director of Wikimedia Argentina, complains of the negative implications of the words used by Wikimedia France to describe the Argentine MOOC within the FDC discussion
"We are very surprised and unhappy by your negative reference to our work in the discussion of your staff assessment."
The phrases used do not emanate from the WikiMOOC team, but are potentially harmful to them, while the Argentine MOOC team has shown its support for the project.
14 May 2017
The Funds Dissemination Committee (FDC) considers the grant application from Wikimedia France very negatively
Amount requested: 686 000 € Amount recommended by the FDC: 343 000 € Amount allocated the previous year: 570 000 €
The FDC considers Wikimedia France's grant application very negatively. It recommends allocating 50% of the funds requested because the results are not commensurate with the funds received, as explained in the two previous recommendations of the FDC. It also believes that the potential for significant, clear and measurable results from this year's bid is not sufficient to qualify for the requested funding. In addition, the FDC is concerned about the recent developments in the organization of the association and its governance (many resignations of employees and members of the Board, a two-headed system at the management level, etc.). The FDC recommends that Wikimedia France undertake a review of its governance.
In commenting on the FDC's recommendation, Nathalie (the association's director) says:
"This is not a problem of communication, or mediation ... it is an organizational dysfunction (of the FDC - Editor's note) but that is not attributable to Wikimedia France."
She goes on to say:
"When some people realized that the investigation (for harassment - editor's note) was not credible as initially announced, because it did not answer to any fair and transparent process. It was abandoned and replaced by an an outrageously negative assessment that goes so far as to worry about the sustainability of Wikimedia France! This assessment has influenced the FDC's proposal to cut [the grant], since the figure put forward by the volunteers is based on the study done by employees of the Foundation."
Note: The FDC is a committee made up of volunteers who are part of the Wikimedia movement.
Édouard, on behalf of Wikimedia France indicates on the discussion page for the recommendation,
"it seems to us the Fund Dissemination Committee is overstepping its bounds when it makes the funding of an affiliate contingent on its evaluation of their organisational structure. Indeed, operational organisation of the staff is the employer’s exclusive prerogative."
15 May 2017
Meeting of local groups
Local group volunteer coordinators are invited to a "live chat time" on the association's Mumble "so that [we] are not put in difficulty by the questions of the members of our respective groups." Pyb, Mathis and Vigneron (late) are there; from the board of directors and management are Samuel, Floflo, Marie-Alice, Nathalie and Cyrille. This discussion session eventually turns into Pyb's request, supported by Mathis, for the resignation of the Board and the organization of a special General Assembly, as a prerequisite for any discussion.
After failing to explain the reasons for the 40% resignation of the Board of Directors and in light of the recommendations issued by the FDC, several people suggested that a new General Assembly would be necessary to elect a new Board of Directors. The current Board of Directors refuses.
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
Hi Chris, hi all,
I am forwarding the email I sent to a French Wikimedia community mailing list https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimediafr. I include the message first in English and then French.
Dear all,
This is a message from the Wikimedia Foundation. We’re the non-profit organization that exists to support Wikimedia volunteer communities and free knowledge projects around the world.
That is why we are writing today. You may have read an email from the CA of Wikimédia France, making serious allegations against members of our movement. Many of these allegations relate to members of the French volunteer community, certain current and former staff members of Wikimédia France, and former chapter board members who have been openly questioning the activities and aspects of the governance of the current leadership of Wikimédia France. In the email from the CA, the signatories characterize these volunteers, or the manner in which they have engaged in criticizing the chapter leadership, as being unacceptable and destructive. We find many aspects of this public email disturbing and contrary to the values of the Wikimedia movement.
The email from the Wikimédia France CA has brought the issues at Wikimédia France to the public attention of many in the French Wikimedia community, as well as to the broader global Wikimedia movement. Although this may be the first public message some members of our Wikimedia community have seen, it follows months of other discussions within various Wikimedia committees and governance bodies about the current governance and operations of Wikimédia France.
As many of you may know, in May 2017, the Funds Dissemination Committee (FDC), an independent committee of Wikimedia community members charged with helping “make decisions about how to effectively allocate movement funds,” assessed Wikimédia France’s application for a 2017-2018 Annual Plan Grant. The FDC made a recommendation https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/FDC_recommendations/2016-2017_round_2#Wikim.C3.A9dia_France to the Wikimedia Foundation’s Board that Wikimédia France receive 50% of the grant amount requested by the organization. The FDC recommendation noted, among other things, that “there are significant concerns about WMFR's current governance and organisational structure being able to most effectively support and achieve the results sought."
Wikimédia France appealed the FDC’s recommendation. The Wikimedia Foundation Board of Trustees considered and denied this appeal https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Appeals_to_the_Board_on_the_recommendations_of_the_FDC#Board_decision, and resolved to accept https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Board_decisions/2016-2017_round_2 the FDC’s recommendation. Furthermore, the Wikimedia Foundation Board of Trustees endorses the need for a governance review, consistent with FDC recommendations. Funding to Wikimédia France is conditional on a Wikimedia Foundation staff site visit https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Policies/Site_visits, a governance review to be conducted by an independent, third party, to be chosen in consultation with the Wikimedia Foundation, and progress against recommendations resulting from the governance review.
The current situation with Wikimédia France is creating great strain on the French community, former and current staff of Wikimédia France, and concerned volunteers around the world. We recognize that the situation must be resolved soon, in the interests of the Wikimedia projects and vision.
Three staff members from the Wikimedia Foundation will soon be in France to conduct a site visit in connection with the Foundation’s grant, in order to realize the recommendations of the FDC. This includes working with Wikimédia France to initiate an independent governance review, and holding conversations with the chapter and with members of the French community about their hopes for the future.
Finally, we are aware of a number of inaccurate statements in the email from the Board of Wikimédia France, including but not limited to, the Foundation’s response to certain communications from the Board of Wikimédia France. While the planned governance review proceeds, we urge all parties to avoid making inaccurate or inflammatory claims.
At the Wikimedia Foundation, we believe that the Wikimedia movement should be safe and welcoming for all contributors, volunteers, and staff of Wikimedia organizations. We believe that Wikimedia organizations and affiliates should be well-managed and responsibly governed. We believe that Wikimedia processes, policies, and actions should be transparent whenever possible and avoid conflicts of interest. Finally, we believe that every contributor should have recourse when subject to intimidation or harassment. We aspire for Wikimedia to be a place where everyone is welcome, included, and respected.
The Wikimedia Foundation is committed to supporting the health of the Wikimedia communities around the world, including in France. The Wikimedia Foundation provides resources to community members around the world, including those in France. To learn more about our programs and support to Wikimedia communities, we invite you to visit https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:Start.
The Wikimedia Foundation is and will continue to be deeply supportive of the French community and the future of the Wikimedia movement in France. We look forward to our visit to France this month and hope to hear from many of you while we are there.
Sincerely,
Katy Love
Director of Resources
Wikimedia Foundation klove@wikimedia.org
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And in French:
Bonjour à tou·te·s,
Le message qui suit provient de la Wikimedia Foundation, l'organisation à but non lucratif qui soutient les projets et communautés Wikimedia autour du monde.
Vous avez peut-être reçu un courriel du Conseil d’Administration de Wikimédia France, présentant des allégations sérieuses contre certains membres de notre mouvement. Nombre de ces allégations concernent des membres de la communauté bénévole francophone, certains membres actuels et anciens de Wikimédia France, et d'anciens membres du conseil d’administration qui ont posé des questions ouvertes sur les activités et certains pans de la gouvernance actuelle de Wikimédia France. Dans le courriel du conseil d’administration, les signataires caractérisent ces bénévoles, ou la manière dont ils ont critiqué la direction de l’association, comme étant inacceptables et toxiques. Nous estimons que de nombreux aspects de ce courrier électronique sont troublants et contraires aux valeurs du mouvement Wikimedia.
Le courriel du conseil d’administration a porté les problèmes de Wikimédia France à l'attention de nombreux participants de la communauté francophone de Wikimedia, ainsi que celle du mouvement Wikimedia autour du monde. Bien que ceci soit peut-être le premier message public vu par certains membres de la communauté, il fait suite à plusieurs mois de discussions, au sein de divers comités, portant sur la gouvernance actuelle et les opérations de Wikimédia France.
Comme beaucoup d'entre vous le savent, en mai 2017, le Comité de diffusion des fonds (FDC, un comité indépendant composé de membres de la communauté Wikimedia chargés d'aider à « prendre des décisions sur la façon d'affecter efficacement les fonds de mouvement ») a évalué la demande de subvention annuelle de Wikimédia France pour l’année fiscale 2017-2018. Le FDC a recommandé https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/FDC_recommendations/2016-2017_round_2#Wikim.C3.A9dia_France au conseil d'administration de la Wikimedia Foundation que Wikimédia France reçoive 50% du montant de la subvention demandée. La recommandation du FDC a noté, entre autres choses, qu’« il y a des préoccupations sérieuses concernant la gouvernance actuelle et la structure organisationnelle de WMFR et leur capacité à soutenir et obtenir le plus efficacement possible les résultats recherchés ».
Wikimédia France a fait appel de la recommandation du FDC. Le conseil d'administration de la Wikimedia Foundation a considéré et refusé https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Appeals_to_the_Board_on_the_recommendations_of_the_FDC#Board_decision cet appel et a décidé d'accepter https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Board_decisions/2016-2017_round_2 la recommandation du FDC. En outre, le Conseil d'administration de la Wikimedia Foundation approuve la nécessité d'un examen de la gouvernance, conformément aux recommandations du FDC. Le financement de Wikimédia France est subordonné à une visite sur site https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:APG/Policies/Site_visits du personnel de la Wikimedia Foundation, un examen de la gouvernance à effectuer par un tiers indépendant (à choisir en consultation avec la Wikimedia Foundation), ainsi que les progrès faisant suite aux recommandations découlant de l’examen de la gouvernance.
La situation actuelle avec Wikimédia France met à rude épreuve la communauté francophone, les employés anciens et actuels de Wikimédia France, et les bénévoles à travers le monde qui s’inquiètent de cette situation. Nous y sommes sensibles et reconnaissons par conséquent que la situation doit être résolue rapidement, dans l'intérêt des projets Wikimedia et de leur vision.
Trois employés de la Wikimedia Foundation seront bientôt en France pour effectuer une visite sur site dans le cadre de la subvention de la Fondation, afin de faire suite aux recommandations du FDC, notamment pour travailler avec Wikimédia France à lancer une évaluation indépendante de leur gouvernance et à discuter avec l’association et avec les membres de la communauté française de leurs espoirs pour l'avenir.
Enfin, nous sommes conscients d'un certain nombre de déclarations inexactes incluses dans le courrier électronique du conseil d’administration de Wikimédia France, notamment en ce qui concerne la réponse de la Fondation à certaines communications du conseil d’administration de Wikimedia France. En attendant l’examen de gouvernance, nous encourageons vivement toutes les personnes impliquées à éviter d’avancer des allégations inexactes ou inflammatoires.
À la Wikimedia Foundation, nous croyons fermement que le mouvement Wikimedia doit être un environnement sûr et accueillant pour tous les contributeurs, les bénévoles et les employés des organismes Wikimedia. Nous estimons que les organisations et les groupes affiliés à Wikimedia doivent être bien gérés et gouvernés de manière responsable. Nous estimons que les procédures, les règles et les actions menées au sein du mouvement Wikimedia doivent être transparentes dans la mesure du possible et doivent éviter les conflits d'intérêts. Enfin, nous estimons que tout contributeur doit avoir un moyen de recours lorsqu'il subit des actes d'intimidation ou de harcèlement. Nous aspirons à ce que Wikimedia soit un endroit où tout le monde est bienvenu, inclus et respecté.
La Wikimedia Foundation s'engage à soutenir la bonne santé des communautés Wikimedia à travers le monde, y compris en France. La Wikimedia Foundation fournit des ressources aux membres de la communauté à travers le monde, y compris ceux en France. Pour en savoir plus sur nos programmes et notre soutien aux communautés Wikimedia, nous vous invitons à visiter https://meta.wikimedia.org/wiki/Grants:Start.
La Wikimedia Foundation réaffirme son profond soutien à la communauté francophone et à l'avenir du mouvement Wikimedia en France. Nous attendons avec impatience notre visite en France ce mois-ci et espérons que nombre d’entre vous partageront vos opinions pendant notre séjour.
Cordialement,
Katy Love Directrice des Ressources Wikimedia Foundation klove@wikimedia.org
2017-07-11 15:25 GMT-07:00 Chris Keating chriskeatingwiki@gmail.com:
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
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How grotesque.
Don't sue your own members. Don't publicly trash a former staff member: it is obscene.
Samuel, Émeric, Édouard, Marie-Alice, Florian: Please recant and retract this entire unfortunate statement. It is beneath you all, particularly the name-calling and conspiracy theory. Talk to a neutral third party whom you trust to have common sense, for perspective.
Some of the attachments read as though they were drafted by your ED, who clearly feels cornered: but you signed your names to it all.
With love, SJ
2017-07-11 18:25 GMT-04:00 Chris Keating chriskeatingwiki@gmail.com:
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/ wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/ wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
Yesterday, a few hours after the whole membership of Wikimedia France was served that litterature masterpiece from its board (ED), someone told me :
"any wikipedian reading that letter will add a {{refnec}} at the end of all sentences"
Since I was mentionned, I would like to renew my position. I think there is a serious suspicion that the resources of the association (paid staff time, communication tools, perhaps even big donor database) and the image/name of the association were used for personal benefit. I also think that if what I say is correct, there was also a questionnable use of Wikimedia brand.
The relevant emails are * https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000003.html * https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000004.html * https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000007.html
However, contrariwise to the letter statement ("Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées.") I must clarify that I believe that most of the WMFR board knew nothing about that specific issue. In particular, it seems the treasurer was not aware the Executive Director was actively seeking funds for this independant non-profit-to-be. The treasurer followed-up on my first request for clarifications, asked me information so that he could figure out what was going on, promised to come back with information within a day (and never did). Said treasurer resigned a few days later.
And yes... I do have some evidence (such as a copy of the email sent to the private donor, as well as the supporting document) and a rather convincing rationale (which I can provide if needed, but I would prefer to know first what my membership and legal status are).
On another note... I'd like to mention that amongst the people mentionned in that email, as well as those not explicitely mentionned but strongly hinted, some are tough skins and other are softer. If you know well some of them, and feel friendly toward them, send them some wikilove because they might need it. We have been dipping in this for... months.
Also consider visiting this page where we listed our freedom fighter staff : https://meta.wikimedia.org/wiki/Merchandise_giveaways/Nominations#Jules78120
And really... thank you Katy (and the team) for the WMF statement published yesterday.
Florence
Le 12/07/2017 à 00:25, Chris Keating a écrit :
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wiki/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
Thank you kindly, Florence, for this note and update. {{refnec}}s for everyone. Katy: 💕!
I tried translating the letter (literary NLP?) into English, posted here for commentary and annotation: https://medium.com/@metasj/a-recent-letter-from-wmfrs- board-annotated-d8e19c2bc0b
(As it is not freely licensed, I'm experimenting with a non-wiki.) Help with the translation and annotation are welcome -- perhaps adding links to the appropriate section of the timeline?
Regards to all, SJ
2017-07-12 20:29 GMT-04:00 Devouard (gmail) fdevouard@gmail.com:
Yesterday, a few hours after the whole membership of Wikimedia France was served that litterature masterpiece from its board (ED), someone told me :
"any wikipedian reading that letter will add a {{refnec}} at the end of all sentences"
Since I was mentionned, I would like to renew my position. I think there is a serious suspicion that the resources of the association (paid staff time, communication tools, perhaps even big donor database) and the image/name of the association were used for personal benefit. I also think that if what I say is correct, there was also a questionnable use of Wikimedia brand.
The relevant emails are
- https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000003.html
- https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000004.html
- https://lists.wikimedia.org/pipermail/wikimediafr/2017-July/000007.html
However, contrariwise to the letter statement ("Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées.") I must clarify that I believe that most of the WMFR board knew nothing about that specific issue. In particular, it seems the treasurer was not aware the Executive Director was actively seeking funds for this independant non-profit-to-be. The treasurer followed-up on my first request for clarifications, asked me information so that he could figure out what was going on, promised to come back with information within a day (and never did). Said treasurer resigned a few days later.
And yes... I do have some evidence (such as a copy of the email sent to the private donor, as well as the supporting document) and a rather convincing rationale (which I can provide if needed, but I would prefer to know first what my membership and legal status are).
On another note... I'd like to mention that amongst the people mentionned in that email, as well as those not explicitely mentionned but strongly hinted, some are tough skins and other are softer. If you know well some of them, and feel friendly toward them, send them some wikilove because they might need it. We have been dipping in this for... months.
Also consider visiting this page where we listed our freedom fighter staff : https://meta.wikimedia.org/wiki/Merchandise_giveaways/Nomina tions#Jules78120
And really... thank you Katy (and the team) for the WMF statement published yesterday.
Florence
Le 12/07/2017 à 00:25, Chris Keating a écrit :
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wik i/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wik i/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
Wikimedia-l mailing list, guidelines at: https://meta.wikimedia.org/wik i/Mailing_lists/Guidelines and https://meta.wikimedia.org/wiki/Wikimedia-l New messages to: Wikimedia-l@lists.wikimedia.org Unsubscribe: https://lists.wikimedia.org/mailman/listinfo/wikimedia-l, mailto:wikimedia-l-request@lists.wikimedia.org?subject=unsubscribe
Thank you Samuel and Chris for this work of transparency you guys have done. I'm so sad to see how the board of Wikimedia France, my former fellows, can lie and libel amazing people such as Caroline, Christophe or Florence.
Sincerely,
Le 13 juillet 2017 à 04:03, Samuel Klein meta.sj@gmail.com a écrit :
Thank you kindly, Florence, for this note and update. {{refnec}}s for everyone. Katy: 💕!
I tried translating the letter (literary NLP?) into English, posted here for commentary and annotation: https://medium.com/@metasj/a-recent-letter-from-wmfrs- board-annotated-d8e19c2bc0b
(As it is not freely licensed, I'm experimenting with a non-wiki.) Help with the translation and annotation are welcome -- perhaps adding links to the appropriate section of the timeline?
Regards to all, SJ
2017-07-12 20:29 GMT-04:00 Devouard (gmail) fdevouard@gmail.com:
Yesterday, a few hours after the whole membership of Wikimedia France was served that litterature masterpiece from its board (ED), someone told me
:
"any wikipedian reading that letter will add a {{refnec}} at the end of all sentences"
Since I was mentionned, I would like to renew my position. I think there is a serious suspicion that the resources of the
association
(paid staff time, communication tools, perhaps even big donor database)
and
the image/name of the association were used for personal benefit. I also think that if what I say is correct, there was also a questionnable use
of
Wikimedia brand.
The relevant emails are
July/000003.html
July/000004.html
July/000007.html
However, contrariwise to the letter statement ("Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées.") I must clarify that I believe that most of the WMFR board knew nothing about that specific issue. In particular, it
seems
the treasurer was not aware the Executive Director was actively seeking funds for this independant non-profit-to-be. The treasurer followed-up on my first request for clarifications, asked me information so that he
could
figure out what was going on, promised to come back with information
within
a day (and never did). Said treasurer resigned a few days later.
And yes... I do have some evidence (such as a copy of the email sent to the private donor, as well as the supporting document) and a rather convincing rationale (which I can provide if needed, but I would prefer
to
know first what my membership and legal status are).
On another note... I'd like to mention that amongst the people mentionned in that email, as well as those not explicitely mentionned but strongly hinted, some are tough skins and other are softer. If you know well some
of
them, and feel friendly toward them, send them some wikilove because they might need it. We have been dipping in this for... months.
Also consider visiting this page where we listed our freedom fighter
staff
: https://meta.wikimedia.org/wiki/Merchandise_giveaways/Nomina tions#Jules78120
And really... thank you Katy (and the team) for the WMF statement published yesterday.
Florence
Le 12/07/2017 à 00:25, Chris Keating a écrit :
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
Wikimédia France 40 rue de Cléry 75002 Paris France www.wikimedia.fr
Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
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Dear All,
As some anglophone wikimedians wanted an English version, we have translated the time line in English concerning what is happening in the French chapter, although surely we still have to clarify and correct mistakes. You can find it here: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/indexEN.html https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/indexEN.html
Kind regards,
Nattes à chat / Natacha
Le 13 juil. 2017 à 08:47, Pierre-Selim pierre-selim@huard.info a écrit :
Thank you Samuel and Chris for this work of transparency you guys have done. I'm so sad to see how the board of Wikimedia France, my former fellows, can lie and libel amazing people such as Caroline, Christophe or Florence.
Sincerely,
Le 13 juillet 2017 à 04:03, Samuel Klein meta.sj@gmail.com a écrit :
Thank you kindly, Florence, for this note and update. {{refnec}}s for everyone. Katy: 💕!
I tried translating the letter (literary NLP?) into English, posted here for commentary and annotation: https://medium.com/@metasj/a-recent-letter-from-wmfrs- board-annotated-d8e19c2bc0b
(As it is not freely licensed, I'm experimenting with a non-wiki.) Help with the translation and annotation are welcome -- perhaps adding links to the appropriate section of the timeline?
Regards to all, SJ
2017-07-12 20:29 GMT-04:00 Devouard (gmail) fdevouard@gmail.com:
Yesterday, a few hours after the whole membership of Wikimedia France was served that litterature masterpiece from its board (ED), someone told me
:
"any wikipedian reading that letter will add a {{refnec}} at the end of all sentences"
Since I was mentionned, I would like to renew my position. I think there is a serious suspicion that the resources of the
association
(paid staff time, communication tools, perhaps even big donor database)
and
the image/name of the association were used for personal benefit. I also think that if what I say is correct, there was also a questionnable use
of
Wikimedia brand.
The relevant emails are
July/000003.html
July/000004.html
July/000007.html
However, contrariwise to the letter statement ("Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées.") I must clarify that I believe that most of the WMFR board knew nothing about that specific issue. In particular, it
seems
the treasurer was not aware the Executive Director was actively seeking funds for this independant non-profit-to-be. The treasurer followed-up on my first request for clarifications, asked me information so that he
could
figure out what was going on, promised to come back with information
within
a day (and never did). Said treasurer resigned a few days later.
And yes... I do have some evidence (such as a copy of the email sent to the private donor, as well as the supporting document) and a rather convincing rationale (which I can provide if needed, but I would prefer
to
know first what my membership and legal status are).
On another note... I'd like to mention that amongst the people mentionned in that email, as well as those not explicitely mentionned but strongly hinted, some are tough skins and other are softer. If you know well some
of
them, and feel friendly toward them, send them some wikilove because they might need it. We have been dipping in this for... months.
Also consider visiting this page where we listed our freedom fighter
staff
: https://meta.wikimedia.org/wiki/Merchandise_giveaways/Nomina tions#Jules78120
And really... thank you Katy (and the team) for the WMF statement published yesterday.
Florence
Le 12/07/2017 à 00:25, Chris Keating a écrit :
I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation within the movement.
Topics covered include:
- How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some of those people from the organisation, threatening them with legal action, and temporarily closing its email discussion list
- Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
FDC process to cut WMFR's funding
- Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
withdrawing WMFr's chapter agreement
I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline: https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am sure that you will be as well.
Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
Regards,
Chris
---------- Forwarded message ---------- From: CA Wikimédia France ca@lists.wikimedia.fr Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00 Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle To: "M. Chris KEATING" chriskeatingwiki@gmail.com
Chers membres de Wikimédia France,
Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines, quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à partie des salariés de l’association et des membres du conseil d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et à certains titres répréhensible par la loi.
Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles et valeurs du mouvement Wikimédia.
Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance, nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à votre connaissance.
En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon sens.
La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte à l’image de notre association et de nos projets.
Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore, sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre activité.
A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ? Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des argumentations morales irrecevables.
C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à ses responsabilités :
Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi de ce courrier.
Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées : elles le seront à l’issue de cette période.
Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus tolérée.
C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement. Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement de la situation.
Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert, constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce sujet sont les bienvenues (ca@lists.wikimedia.fr) et seront partagées et étudiées avec la plus grande attention.
Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de notre communauté.
Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier, des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
Bien à vous,
Samuel Legoff, président
Marie-Alice Mathis, vice-présidente
Édouard Hue, secrétaire
Florian Pépellin, administrateur
Émeric Vallespi, administrateur
Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas participé à la rédaction de ce document.
Annexes
- Fonctionnement de l’association
Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun : l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des contributions. La communauté des contributeurs a établi une gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son sein.
Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de soutien aux projets et à la communauté des contributeurs, officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de l’association), avec un référent membre de l’association.
L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par décision des membres en assemblée générale et via le conseil d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de contributeur.
D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des ressources humaines.
De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette décision.
En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que personne morale, représentée légalement par son conseil d’administration en la personne du président. Le CA délègue la fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente. Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur, dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui signalent des problèmes.
Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA alors que la direction salariée les décline dans la gestion quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle est par contre en charge des ressources humaines, y compris les recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du management des salariés sans passer par la direction.
Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de salariés.
Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement de l’association émergent régulièrement : assister la direction pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence, opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre conscience que cette problématique est clairement organisationnelle (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de bénévoles et de souffrance au travail.
La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps, et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement et son courage face aux attaques incessantes.
Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et les autres chapitres.
- Situation actuelle des salariés
Souffrance au travail
Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux, surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des contributeurs ;
crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement, baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation. De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard, contributeur très actif et renommé dans la communauté.
Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail. C’est une réalité.
Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait injuste et non conforme au droit social.
Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son entretien préalable au licenciement en présence du délégué du personnel.
Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur d’alerte.
Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat spécialiste du droit social.
Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à l’avenir.
Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions de journalisme pour l’association.
Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans l’équipe salariée.
Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le tribunal compétent et de demander sa réintégration.
En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à ce devoir de loyauté envers Jules.
- Soutien des actions bénévoles
Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de l’association.
- Notre position par rapport à la fondation
Contentieux avec Christophe Henner
Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie Martin quand il était président de Wikimédia France et donc l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la fondation.
Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses agissements.
Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur part non plus.
Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce qu’en avertissant la direction.
Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise que les témoignages des différentes parties n’aient pas été recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une « lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal, transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA des risques encourus du fait de cette enquête.
Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une victime du CA.
De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague d’accusations de censure et d’autoritarisme.
Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps. Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
Instrumentalisation par d’autres acteurs
Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou de reprendre ces pratiques douteuses.
- La possible création d’un fonds de dotation
La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la communauté des contributeurs.
Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux fondations d'entreprise.
Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations, ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
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