Bonjour, Je n'ai délibérémentpas lu la fin du message de Charlotte, afin de rédiger ma synthèsesans me laisser influencer par celle-ci. J'éprouve – et je nepense pas être le seul – comme une nostalgie d'une certaine époqueaux premières années de l'association, où nous aimions nousretrouver à plusieurs (localement ou nationalement) pour "boiredes bières" et mener des actions, mais "à la bonnefranquette", uniquement avec des bénévoles, avec un cadrematériel, financier et juridique modeste, mais peu contraignant. Je l'ai écrit, j'aiparticipé au recrutement des premiers salariés au sein d'un comitéde recrutement comprenant des administrateurs et d'autres membres. Cen'était pas un comité de 50 personnes, et pourtant le processusimpliquait de simples membres après un appel à candidatures. Cen'est peut-être plus possible maintenant, mais cela fait partie dece que je regrette. Idem dans la préparation des rencontresWikimédia, alors qu'il n'y avait comme salarié que Bastien. Il ne s'agit pas derevenir sur la professionnalisation d'une association dont lefonctionnement repose désormais largement sur une dizaine desalariés. En revanche, de tels changements doivent s'accompagner deprocessus collectifs : vu des simples membres, cela s'appelle "fairele deuil", de la part du CA, cela s'appelle la conduite duchangement. Je ne dis pas que rien n'a été fait en la matière,mais je pense qu'il faut continuer car si pas loin du quart desmembres a du mal à se retrouver dans le fonctionnement actuel c'estbien qu'il y a un problème. Je crois que pour celaPascale / watercolor a plus que soufflé la méthode fin juin sur laliste [discussions] : nous devons absolument, collectivement,formuler ce qui nous rassemble, quelles sont les actions que nousvoulons porter, avec quelles priorités le cas échéant. Et enrépondant à ces questions, nous répondrons en même temps àcelles de Noé : pour quoi avons-nous besoin de salariés, etéventuellement sur quelles actions les salariés peuvent agir sansles membres?. Quand nous aurons bien assumé cela – et tel n'estpas le cas actuellement – certains problèmes disparaitront... pourun temps. Il y a à mon sens undéficit d'information et de débat. Ce n'est pas nouveau, et leschéma en est même bien connu. Cela commence en général par unepériode où les informations arrivent sur la liste [discussions]avec une fréquence réduite, comme s'il y avait une baissed'activité provisoire, mais des rumeurs commencent à circuler, ettout d'un coup quand les administrateurs communiquent on découvre leproblème et la solution. L'argument donné généralement tient aurespect du droit du travail et des salariés. Le CA rappelle fortjustement qu'il est responsable juridiquement auprès des salariés,mais comme l'association n'existe pas en dehors de ses membres, noussommes tous moralement responsables des décisions prises en notrenom. Or, l'adhérent lambda est prié de faire une confiance aveugleau CA ; aveugle est bien le mot qui convient puisqu'on ne lui donnequ'une information très partielle. Tout cela donne l'impression quele débat est impossible ou très verrouillé. Ce n'est pas nouveau,mais plus cela se reproduit, moins cela passe dans une société quiréclame plus de transparence. L'alternative serait que les adhérentsse résignent, mais ce n'est pas le cas de tous. Du reste, la défense dessalariés ne me semble pas expliquer le retard à rendre compte desrécentes démissions au sein du CA. Et je ne comprends pas commentles membres du CA peuvent écrire à propos du fonds de dotation quecela n'a rien de confidentiel alors qu'ils se sont bien gardés decommuniquer même après avoir eu une question à ce sujet. Jadis detels projets auraient été mis sur le tapis plus tôt sur la liste[discussions]. Je voudrais évoquer unproblème qui est maintenant derrière nous mais qui me paraîtimportant : le site Internet. Il s'est écoulé près de 18 moisentre la présentation du site lors de l'AG 2015 et sa mise en ligne.Je n'impute ce retard ni au CA ni aux salariés, mais je regrette quedurant ce laps de temps le site n'ait fait l'objet que de mises àjour a minima, sans même que l'on ait pensé à mettre "site entravaux, préparation du nouveau site en cours". Pendant untemps, j'étais peu présent dans la vie de l'association, mais pourune association oeuvrant dans le domaine de l'Internet la situationfaisait mauvais effet. Je serai plus bref surles questions remontés récemment qui ont néanmoins leur place dansla synthèse : après le recrutement par Nathalie de son mari, quiavait déjà suscité des interrogations, nous nous retrouvonsdésormais avec une directrice exécutive et un secrétaire général,qui est donc son mari, pour encadrer moins de dix salariés, ce quiinterroge non seulement les membres mais la Fondation. Et il y a biensûr les démissions en série du CA, et des questions sur lespersonnes cooptées pour le reconstituer en partie. Nous devons bien sûranticiper également, dans la situation présente, de futursproblèmes financiers, d'où la nécessité sans doute de nous fixerdes priorités comme dit plus haut. Je ne peux pas terminerce message sans faire part, un peu comme Charlotte, d'un malaise queje ressens. Il est certain que parmi les membres à avoir demandé latenue d'une AG extraordinaire je retrouve des gens que je considèrecomme sympathiques mais aussi sérieux et désintéressés, et que jen'imagine donc pas comploter pour prendre ou reprendre le pouvoir parsimple goût de celui-ci. Pour autant, j'ai lu les messages émanantde "la direction" avec intérêt et en présumant la bonnefoi. Il est évident que tout le monde ne peut pas dire la véritésur tout, et, je le dis sans fard, je ne me suis pas fait une opinionferme à cet égard. Je ne peux donc prendre parti à 100% pour lesuns ou les autres. Mais je continue à suivre la situation avecintérêt, en me déclarant loyal à l'association, et je dirais mêmeloyal à ses dirigeants car les interpeller, même vivement, c'estreconnaitre la légitimité des interlocuteurs. Merci de m'avoir lu, jecrois que cela suffit pour cette fois. Je continue à croire à notreidéal partagé.
Bien à vous, Olivier
Le 12/07/2017 à 23:11, Olivier Morand a écrit :
Bonjour, <...>
Du reste, la défense des salariés ne me semble pas expliquer le retard à rendre compte des récentes démissions au sein du CA. Et je ne comprends pas comment les membres du CA peuvent écrire à propos du fonds de dotation que cela n'a rien de confidentiel alors qu'ils se sont bien gardés de communiquer même après avoir eu une question à ce sujet. Jadis de tels projets auraient été mis sur le tapis plus tôt sur la liste [discussions].
Bonsoir Olivier
Je réagis sur ce point.
Je crois sincèrement que AUCUN des membres du CA n'était au courant. Je crois que cela n'a JAMAIS été discuté, ni entre membres, ni entre salariés, ni avec le CA, ni avec les autres représentants associatif du collectif ConnaissanceLibre. Il n'y a aucune mention nulle part, ni discussion sur la ML, ni mention dans les comptes-rendu. Je n'ai pas pu trouver un seul témoignage, SAUF un gars dans une autre association, qui dit avoir entendu Emeric et Nathalie en parler il y a un an peut-être ? (info non recoupée). Apparemment, les membres démissionnaires du CA ne savaient rien non plus.
De plus, le soir où j'ai posé la question au CA, j'ai reçu un email de Guillaume, qui était alors trésorier de l'asso et vu les questions posées... il n'était au courant de rien du tout non plus. Et je pense que Guillaume n'aurait pas essayé de tricher/mentir sur un tel sujet. Pas comme trésorier.
Donc je crois vraiment que le CA ne savaient pas. Et donc, ils ne pouvaient pas répondre. Je n'ai pas de certitude sur ce point (et certains, par esprit de contradiction vont peut-être dire maintenant qu'ils savaient...). Mais franchement... je ne pense pas qu'ils savaient.
Ce qui est tout de même un problème....Florence
Ci-dessous, voici le mél que je compte envoyer a sur le fil "Re: [Wikimediafr] réaliser une synthèse des principaux problèmes" en réponse du mél d’Olivier Morand.
Merci de me donner vos avis, notamment sur le fait que je ne divulgue rien de préjudiciable pour les employés que j’ai – tout comme vous – à cœur de préserver autant que possible.
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Bonjour Olivier,
Je ne reviendrai pas sur la majorité de tes propos, qui pour l’essentiel me paraissent surtout une bonne synthèse de ce que peut percevoir la majorité des membres qui suivent la situation actuelle de l’association. Merci donc pour ce travail de synthèse.
Je peux donc me concentrer à répondre à ton paragraphe conclusif, et présenter mes propres conclusions.
Le 12/07/2017 à 23:11, Olivier Morand a écrit :
Je ne peux pas terminer ce message sans faire part, un peu comme Charlotte, d'un malaise que je ressens. Il est certain que parmi les membres à avoir demandé la tenue d'une AG extraordinaire je retrouve des gens que je considère comme sympathiques mais aussi sérieux et désintéressés, et que je n'imagine donc pas comploter pour prendre ou reprendre le pouvoir par simple goût de celui-ci. Pour autant, j'ai lu les messages émanant de "la direction" avec intérêt et en présumant la bonne foi. Il est évident que tout le monde ne peut pas dire la vérité sur tout, et, je le dis sans fard, je ne me suis pas fait une opinion ferme à cet égard. Je ne peux donc prendre parti à 100% pour les uns ou les autres. Mais je continue à suivre la situation avec intérêt, en me déclarant loyal à l'association, et je dirais même loyal à ses dirigeants car les interpeller, même vivement, c'est reconnaitre la légitimité des interlocuteurs.
J’ai également voulu prendre ce message avec recul vis-à-vis des informations que j’ai pu obtenir par ailleurs. Je me suis même efforcé de me placer dans une perspective « et s’il s’avérait que je me trouve être le pantin d’une fort habile manipulation ».
Cependant, force est de constater le manque de cohérence interne à ce message.
Comme tu l’as souligné, il y a – tout au moins à ma connaissance – absence totale de communication antérieure sur le fond de dotation. Et ce, alors même que le message prétend que l’objectif de ses signataires est la transparence. Donc dans le meilleur des cas, il y a eu incompétence en matière de transparence sur un projet conséquent, dans un climat où la défiance pour manque de transparence était déjà importante.
Même dissonance du côté de la communication, avec un discours qui prétend une ouverture au dialogue serein, quand dans les faits il y a clôture de la liste principale de discussion. Dans le meilleur des cas, il y a donc encore incompétence à prévoir la conséquence évidente de génération de suspicion et de renforcement du climat de défiance.
Dans ce type de climat, j’ose croire qu’une personne ayant un poste de direction et visant le bon fonctionnement de l’association éviterai de promouvoir hiérarchiquement l’un des employé. Tout au moins sans explication claire et précise du caractère indispensable de cette évolution de l’organigramme. Évidemment la relation conjugale entre les deux employés ne peut que renforcer la réserve fasse à une telle promotion. Et cette évolution aurait dû par conséquence faire l’objet d’autant plus d’effort à montrer patte blanche. C’est à dire documenter le caractère indispensable de ce nouveau poste, les compétences requises, une explication de l’urgence de le pourvoir sans passer par un appel à candidature, et l’adéquation effective du promu avec les dites compétences. La situation de défiance grimpante l’exigeait, et selon toute évidence il y a eu ou inaptitude à le reconnaître ou volonté de passer outre.
Le bien-être de tous les employés est évidemment primordial. C’est pourquoi les décisions doivent être prises pour éviter les conflits lorsque cela est possible, et les traiter avec les résolutions les plus apaisantes autrement.
Aussi il me paraît important d’offrir une attention particulière aux doléances de la direction consécutives aux pressions et harcèlement qu’elle indique subir. Pour ce qui me concerne, les enquêtes de moralité sur les activités passés et les propos déplacés visant les personnes, qu'il soit sexiste ou autre, ne sont pas acceptables.
Ces légitimes doléances ne doivent cependant pas accaparer toute l’attention et passer sous silence les possibles inquiétudes et souffrances des autres employés, qui ont pour leur part beaucoup moins de latitude pour communiquer ouvertement sur leurs ressenties. D’autant plus quand la direction menace à tout va de poursuites judiciaires et rappel avec fermeté les obligations de loyauté des subordonnés juste après avoir renvoyé un employé.
Sur le dit renvoie, il ne me semble pas qu’il y ai légalement d’irrégularité, au moins sur la forme, au sens où il y a bien eu insubordination. La structure de l’association n’étant pas horizontale, c’est ainsi.
À noter qu’une association loi 1901 n’est pas tenu d’avoir une structure hiérarchisée https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_loi_de_1901#Rappel_de_quelques_r.C3.A8gles_de_fonctionnement_non_.C3.A9videntes, contrairement à ce qui semble être indiqué dans le message. Je n’ai cependant pas souvenir d’avoir lu de proposition soutenant qu’il fallait opter pour une structure plus horizontale pour l’association, au contraire il y a eu de nombreuses mentions indiquant l’acceptation d’une structure différente pour l’association que celle qui meut le mouvement.
Sur l’ordre ayant conduit à l’insubordination, la direction n’a à ma connaissance toujours pas fourni d’explications. Rappelons qu’il s’agissait, selon l’ex-employé https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Le_Bistro/11_juillet_2017#Licenciement_de_WMFr_:_quelques_.C3.A9l.C3.A9ments_d.27information, de censurer certains passages rédigés par des membres de l’association pour le magasine de l’association, et de retirer les crédits des auteurs. Le premier point vient évidemment discréditer d’avantage la sincérité de volonté de transparence de la direction, mais en soi ne semble pas comporter de transgression légale. Le second point en revanche indique clairement une volonté de transgresser le droit d’auteur des membres ayant rédigés ces textes. Étant donné que le droit d’auteur est une préoccupation majeure de notre mouvement, la direction de notre association ne peut légitimement en ignorer les principes les plus élémentaires. Encore une fois, sans plus d’explications de la part de la direction, les conclusions les plus évidentes sont une incompétence manifeste ou la volonté de passer outre en toute connaissance de cause.
L’idée de réfuter que l’ex-employé est un lanceur d’alerte me paraît aussi saugrenu que d’en faire l’affirmation en premier lieu. En effet, il ne me semble pas que dans la présente situation nous soyons « confronté à un fait pouvant constituer un danger potentiel pour l’homme ou son environnement https://fr.wikipedia.org/wiki/Lanceur_d%27alerte#D.C3.A9finition ». En revanche le renvoi et ses causes viennent s’ajouter à de nombreux signaux d’alertes que la direction semble dénier ou passer outre.
Pour finir, certes la critique est facile et l’art difficile. La question n’est cependant pas de savoir si les personnes faisant part de leurs avis et critiques feraient mieux, mais bien de la capacité de la direction à les prendre en compte et a y réagir de façon à résoudre ou au moins lisser les difficultés soulevées. Quand bien même y-aurait-il un complot visant à déstabiliser l’association, la direction n’a manifestement pas su le contrer et en tout les cas a elle même alimenté cette déstabilisation par des réactions dommageables.
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