Ce que tu dis Mathias est assez injuste envers le travail de SuSa. A
t'entendre, on dirait qu'ils recherchent activement les personnes à bannir.
La réalité c'est que l'équipe de SuSa *croule* sous les demandes (le
backlog concerne plusieurs centaines de demandes) et que la politique est
de toujours privilégier une solution communautaire plutôt qu'une décision
de la Fondation, qui de toute manière est toujours jugée illégitime (ou
alors, quand on se trouve de l'autre côté, comme intervenant trop tard).
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sans virus.
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Caroline
Le 1 février 2018 à 22:46, Mathias Damour <mathias.damour(a)gmx.fr> a écrit :
Bonsoir,
J'entends bien ces arguments de Benoît Evellin, qui sont assez clairs et
pertinents, et en partie ceux de SammyDay plus bas. Néanmoins j'ai une
autre idée sur l'affaire.
Je soupçonne qu'il se passe ceci : la fondation ou le board s'est donné il
y a un peu plus d'un an un objectif, un axe d'action (voire une utilité,
une raison d'être) de lutter contre les contributeurs toxiques - par le
bannissement - pour la protection des autres, et ceci de façon peut-être
décontextualisée plutôt que comme réponse à une carence bien identifié
c'est-à-dire un problème qui serait mal traité par ailleurs.
Cette orientation étant définie, il faut ensuite la décliner, lui mettre
du contenu et il deviendrait difficile en s'approchant des cas concrets de
se dire collectivement que le mieux en fin de compte est dans la plupart
des cas de laisser les communautés gérer la question de tel contributeur,
que l'idée initiale - et la mission donnée à cette commission SuSa - ont
finalement peu d'objet et que le plus sage serait la plupart du temps de
s'abstenir.
D'où il y aurait cette situation qu'au terme d'une action bien concrète
issue de cette orientation, cette action paraisse en fort décalage avec la
perception des collaborateurs de la personne bannie.
Le 01/02/2018 à 15:00, Benoît Evellin a écrit :
Bonjour
Une fois de plus, ce qui va suivre est écrit en tant que contributeur
volontaire (comme toute intervention sur cette liste).
Je n'ai pas les détails des raisons du bannissement que j'ai découvert
comme tout le monde par une annonce sur une page communautaire. J'ai
également découvert la procédure à cette occasion, et j'ai depuis eu
l'occasion d'y réfléchir.
La procédure est faite au mieux. S'il n'y a pas de raison donnée, c'est
pour éviter un écart entre les décisions « documentables » et celles qui ne
le seraient pas. C'est aussi pour éviter que d'autres personnes n'aillent
enquêter avec la piste qui serait donnée, amenant à de possibles
répercussions sur les personnes ayant alimenté le cas. Les décisions sont
donc prises « pour une raison ne pouvant être communiquée publiquement »
uniquement.
Il n'y a pas de comité de contributeurs vérifiant les décisions pour une
évidente raison liée à de possibles répercussions sur le processus :
quelqu'un pourrait hésiter à déposer une demande d'examen de cas sachant
que certaines personnes y auront potentiellement accès.
J'ai eu l'occasion d'en discuter avec une personne de SuSa il y a
quelques jours : tout est fait pour éviter des répercussions et garantir
que n'importe qui peut bénéficier de la procédure en toute sécurité.
Bonne journée,
Benoît
Le 31 janvier 2018 à 13:28, mathieu stumpf guntz <
psychoslave(a)culture-libre.org <mailto:psychoslave@culture-libre.org>> a
écrit :
Bonsoir,
À mon sens, le plus gros problème de cette procédure c’est son
caractère complétement opaque. Pour autant qu’il a été présenté
ici, il n’y a aucune indication sur pourquoi cette personne à été
banni. Je veux bien croire et je comprends que dans certains cas
extrême il importe de garder certaines informations confidentiels.
Par exemple si la vie ou l’intégrité physique/moral d’une personne
est en jeux du fait de laisser le contributeur générant ces
risques libre d’agir. Mais dans ce cas, ne serait-ce que
renseigner ce motif quelque part, ce serait déjà plus clair. Même
indiquer « pour une raison ne pouvant être communiqué publiquement
» ce serait déjà faire gage de plus de transparence en fait. Mais
un blocage total du jour au lendemain sans aucune communication
accompagnant la procédure, il y a vraiment un souci dans la
manière de faire.
Y-a-t-il un comité de contributeurs bénévoles qui vérifient et
attestent les décisions de SuSa?
Le 13/01/2018 à 21:35, SammyDay aka Hervé a écrit :
>
> Bonjour à tous.
>
> Mes sentiments quant au dernier mail de Noé :
>
> Je doute que tu sois le mieux placé pour entamer une discussion
> objective avec la commission SuSa. J’exprime dans cette phrase
> plus spécifiquement le sentiment qu’en partant sur des jugements
> totalement subjectifs de la situation, on ne risque pas d’avoir
> une quelconque réponse acceptable de la part de notre
> interlocuteur (dans ce cas, la commission). Le fait d’être aussi
> péremptoire sur le caractère totalement bénin d’une blague en
> disant que celle-ci « n'a en aucune manière pu blesser des
> personnes », je trouve cette assurance assez étonnante, lorsqu’on
> connaît les sensibilités différentes de chacun quant aux
> différentes formes d’humour/de comportement (que tu rappelles
> plus loin d’ailleurs !). A fortiori, si deux personnes ont décidé
> de le bannir, c’est que ces deux personnes ont été sensibles à
> cet humour – mais pas de la bonne façon.
>
> De même, préjuger des raisons de la commission lorsqu’elle
> modifie la page de la personne bannie, c’est oublier que sur
> n’importe quel projet, un banni, c’est un banni. Il n’a pas le
> temps de dire au revoir ! Il est considéré comme nocif au projet
> et traité comme tel, et en cela cet acte de la commission n’est
> pas différent de ce qu’un administrateur mettrait en place. La
> seule question est de savoir (du moins dans les grandes lignes,
> ce qui est à mon sens tout à fait possible même s’il y a
> procédure judiciaire) les justifications du bannissement, sa
> forme étant améliorable mais n’étant pas au centre de ta
> préoccupation.
>
> Concernant l’incompétence des communautés, là je pense qu’on a
> justement une incompréhension sur ce terme : il ne s’agit pas à
> mon sens de dire « vous êtes nuls » mais plutôt « cela ne relève
> pas de votre compétence » (sens premier du terme). Il est
> également tout à fait normal de bloquer un contributeur de
> manière globale et définitive sans pour autant prévenir chaque
> communauté dans laquelle il s’est investi – et il n’y a pas que
> la commission SuSa qui en ait la capacité. Il est déjà arrivé
> dans le passé qu’un projet soit sous le contrôle d’un seul
> administrateur, et que celui-ci fasse ce qu’il avait envie de
> faire. Attendre que sa communauté s’empare du problème (si elle
> en est capable), c’est renoncer à une gestion globale des
> problèmes sur l’ensemble des projets.
>
> Enfin, une communauté n’a pas la possibilité de se dresser contre
> les conditions d’utilisation alors qu’elle a la charge de les
> respecter et de les faire respecter. Les règles sur ce point sont
> les mêmes qu’on soit sur le Wiktionnaire ou sur Commons. Plus
> spécifiquement, une communauté ne peut créer de règles
> d’utilisation propres si elles vont à l’encontre des règles
> générales de Wikimédia. Donc qu’importe les règles spécifiques du
> Wiktionnaire : elles sont forcément conformes à celles qu’a
> appliqué la commission – a minima. Les invoquer pour défendre
> ClassicCardinal ne sert strictement à rien du point de vue de la
> procédure. Là j’ai juste l’impression qu’un contributeur du
> Wiktionnaire est en colère parce qu’un autre contributeur de ce
> projet a été banni : c’est vraiment mon ressenti, comme si le
> fait que ce soit une personne de ma communauté devrait changer
> quoi que ce soit dans l’application de nos règles.
>
> Si la commission SuSa a des points à expliciter vis-à-vis du cas
> de ce contributeur (et pas vis-à-vis de la communauté du projet
> où il contribuait de manière principale), les questions posées me
> semblent pour une bonne partie hors-sujet (spécifiquement les
> deux premières, si elles obtiennent une réponse, n’apporteront à
> mon avis aucune amélioration dans la procédure).
>
> Je comprends évidemment que le cas, par son côté exceptionnel,
> engendre un débat passionné, mais si l’on peut ressentir une
> colère vis-à-vis de la procédure, cela ne changera pas pour
> autant la procédure…
>
> Cordialement,
>
> SammyDay
>
>
--
Mathias Damour
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