Bonjour,

Je me permets de réagir à certains éléments du mail ci-dessous. Ce mail a été écrit par Starus, mais ma réaction vaut pour d'autres mails similaires envoyés sur cette liste récemment.


2017-07-30 22:10 GMT+02:00 starus -- <starus2@hotmail.com>:
Si cette hypothèse est tout à fait plausible, notre priorité numéro 1 est d'empêcher cela. Départ négocié oui, un an, non ! 

En ce qui me concerne, non, mais alors pas du tout. Ma priorité numéro 1 n'est pas de réduire au maximum l'indemnité que percevrait Nathalie dans l'hypothèse de son départ négocié de l'association. Ma priorité est de redresser cette association, d'aider à corriger les différents problèmes qu'elle a connus récemment, et pas de couper des têtes.

En ce qui me concerne, je n'ai pas de compte à régler avec qui que ce soit, et j'espère que c'est le cas de la majorité des personnes ici. Fort heureusement, un siècle et demi de progrès social font que les salariés ont des droits ... et parmi eux le fait d'être traité de manière équitable. Je ne sais pas si le futur de cette association se fera avec ou sans Nathalie, mais dans l'hypothèse de son départ, ses actions en tant que directrice exécutive et les conditions d'exercice de ses fonctions devront être regardées de manière objective, sans a priori, et les conditions de son départ définies sur cette base. Ni moi ni personne sur cette liste, à part peut-être les membres du CA démissionnaires, n'a tous les éléments permettant d'avoir ce regard objectif et complet sur la situation de Nathalie.

Et ce n'est pas à une assemblée générale dont les membres ont au mieux une vision très partielle de l'action d'un(e) salarié(e), au pire pas de vision du tout, de définir ces conditions de départ. On ne vire pas un(s) salarié(e) d'une association comme on vote ses comptes annuels ou son rapport moral, et heureusement.
 
Il existe plusieurs options que je ne préfère finalement pas évoquer ici mais je reste disposé à les suggérer à certains membres que je considère de confiance.

Euh ... que veux-tu faire ? Faire sauter une bombe rue de Cléry ? Envoyer du courrier à l'anthrax ?

Franchement, je ne sais pas à quoi servent des phrases comme celle-ci ou une phrase similaire d'un précédent mail de Charles Aurraie, à part ajouter de la tension à la tension. On n'est pas pas au cinéma, là, on est dans la vraie vie. Il y a de vrais gens qui lisent vos mails, alors pas la peine de vous prendre pour des cowboys.

Désolé pour le ton désagréable de ce mail, et bonne soirée à vous tous.

Benjamin Smith