Bonsoir,
Il y a un point que je n'ai pas vu évoqué pour l'ordre du jour, qui pourtant me tient à cœur.
Je cite à cet effet le droit de réponse à la timeline publié à la demande du Conseil d'administration (paragraphe "Incident au week-end stratégie et départ d’Harmonia"):
"Il s’agit d’ailleurs d’une question importante, car si des formations
ou le recrutement de salariés ayant un profil médico-social s’avéraient
nécessaires au vu du nombre de personnes en situation de handicap
déclaré dans notre chapitre (et au sein du mouvement en général), une
discussion entre les adhérents serait nécessaire pour déterminer si
l’association resterait ce faisant dans le cadre de son objet social."
Puisque le CA nous lance cette patate chaude, il me semblerait utile (dans ces circonstances) que ce principe humain de base soit décidé clairement et franchement par l'Assemblée générale.
À mon sens, tenir compte des spécificités de chacun n'est pas en dehors des attributions de l'association, en ce que ça devrait être un impératif commun à tous.
L'accessibilité, l'inclusivité, ce ne sont pas que des mots qui font joli dans un rapport officiel. Pour les personnes en situation de handicap, celles faisant partie de minorités - ou, plus prosaïquement, les femmes… -, il me semble sain qu'une association dont le but est de diffuser la connaissance libre
à tous s'engage à les traiter comme n'importe quels autres êtres humains - parce que ouais, faut pas oublier que derrière le handicap, derrière le critère de minorité, y'a une VRAIE™ personne humaine. Étonnant, non ?
On pourrait croire que ces idéaux vont sans dire : d'après le CA, ce n'est pas le cas. Le CA demande l'avis de l'AG, il va donc falloir que l'AG lui réponde.
Et il paraît que "de nombreux jugements sont portés" contre le CA : ouais, là, rien que pour cette phrase, je les juge très très fort - au moins nul ne pourra dire que je n'ai pas pris en compte leurs déclarations.
Alphos