<span class="gmail_quote"></span>Europeana, le prototype français de bibliothèque numérique<br>Par Marc Rees, rédaction de PC INpact<br><a href="http://fr.news.yahoo.com/26032007/308/europeana-le-prototype-francais-de-bibliotheque-numerique.html">
http://fr.news.yahoo.com/26032007/308/europeana-le-prototype-francais-de-bibliotheque-numerique.html</a><br><br>La bibliothèque numérique européenne ouvre ses portes sous la forme d'un<br>prototype, Europeana.eu. C'est le prototype de la contribution française à la
<br>future BNUE. Cette présentation en cours de semaine dernière s'est faite à<br>l'occasion du Salon du livre. Officiellement, un budget spécifique de 10<br>millions d'euros va être alloué au profit de l'initiative. L'objectif premier
<br>sera d'intégrer 100 000 volumes dans la BNUE dès 2007.<br> Le module devrait être alimenté par des sources de qualité juridique<br>différentes. Les premières sont libres de droit, car tombées dans le domaine<br>public par l'effet du temps.
<br><br> Des négociations devraient s'ouvrir avec les ayants droit, « afin que la BNUE<br>puisse s&#39;ouvrir rapidement à des documents sous droits, dans le strict<br>respect de la propriété intellectuelle » explique le communiqué officiel. Si
<br>Europeana est la première réponse concrète à la bibliothèque numérique de<br>Google, hors de question de suivre la voie empruntée par le moteur lors de la<br>constitution de son fonds.<br><br> Europeana se veut être une version bêta à tester et qui sera proposée aux
<br>autres partenaires européens. En parallèle, se poursuivent d'autres projets<br>voisins comme celui de la modernisation de Gallica (passage d'une<br>numérisation en mode image au mode texte OCR, qui alimentera également ce
<br>projet français).<br><br> À ce jour, quelque 12 000 documents sont en lignes, issus des collections de<br>la Bibliothèque nationale de France, de la BN de Hongrie (4000 ouvrages) de<br>celle du Portugal (1000). « Il a pour objectif de tester, sur un volume
<br>significatif de documents numérisés, les fonctions utilisables dans une<br>bibliothèque numérique (recherche plein texte au sein d'un ouvrage ou d'un<br>ensemble d'ouvrages, annotation et étiquetage des textes dans des espaces
<br>personnels, etc.) et met en oeuvre une partie des concepts proposés dans une<br>maquette présentée à l'automne 2006 aux instances politiques ainsi qu'aux<br>professionnels des bibliothèques. »<br><br>Moteur de recherche libre
<br><br> Outre des classiques (Corneille, Hugo, Rousseau, Shakespeare, Dickens, etc.)<br>on trouve également des textes moins académiques, précise la BNF comme les<br>textes de Claune Bernard, les correspondances d'Auguste Comte, les mémoires
<br>de Saint Simon, etc. S'y ajoutent des dictionnaires et autres outils<br>biographiques<br><br> Le prototype est développé à partir de textes issus de la conversion<br>automatique par logiciel de reconnaissance de caractères. « Cette conversion
<br>est non corrigée et peut comporter par conséquent un certain nombre<br>d&#39;erreurs » tempère les auteurs du projet. Europeana utilise enfin comme<br>outil de recherche un logiciel libre de la fondation Apache, Lucene. Le tout
<br>est hébergé à la BNF derrière 26 serveurs (dual core).<br><br>-- <br>Guillaume Paumier<br>[[m:User:guillom]]<br><a href="http://www.wikimedia.org">http://www.wikimedia.org</a>